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LSJ 1940

βροτός ὁ, poet. Noun, mortal man, opp. ἀθάνατος or θεός, in Hom. usu. Subst., οἷοι νῦν βροτοί εἰσι Il. 5.304, al. ; βροτὸς εἰς θεόν E. Andr. 1196 (lyr.) ; λόγος τις Ζῆνα μιχθῆναι βροτῷ A. Supp. 295 ; θεοῦ δὲ πληγὴν οὐχ ὑπερπηδᾷ βροτός S. Fr. 961 ; βροτοί, opp. νεκροί, Id. Ant. 850 (lyr.) ; but β. ἀνήρ Il. 5.361 ; and so β. ἔθνος Pi. P. 10.28 ; as fem., β. αὐδήεσσα Od. 5.334 ; β. οὖσαν AP 9.89 (Phil.) ; but βροταί· γυναῖκες, Hsch. (s.v.l.) ; freq. in gen. pl., after πολλοί B. 1.42, S. OT 981, etc. ; after τίς ib. 437, etc. ; βροτοί never takes the Art. in Trag. and Com., exc. when an Adj. or Pron. is added, τῶν πολυπόνων β. E. Or. 175 ; ἡμεῖς οἱ β. Ar. Eq. 601, Pax 849, cf. Sannyr. 1 ; οἱ ταλαίπωροι β. Alex. 66 ; οἱ πάντες β. Men. 538.8. — Rare in Prose, Pl. R. 566d, Arist. Top. 133a31, 149a7. of the dead, A. Ch. 129 (v.l. νεκροῖς Sch.).
     (From *μροτός (cf. ἄμβροτος, μορτός), Skt. mṛtás ΄dead΄, Lat. morior, etc.)

βρότος ὁ, blood that has run from a wound, gore, in Il. always αἱματόεις, 7.425, al. ; μέλας Od. 24.189.

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